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Vélo électrique Made in France

Le défi du Made in France

Vue de profil depuis le sol du vélo électrique Eclair. Sans fond.

En relevant le défi du vélo électrique Made in France, nous contribuons au renouveau de l’industrie française du cycle et favorisons la création d’emplois en France.

En privilégiant des composants français ou européens, nous défendons les normes sociales et environnementales les plus exigeantes, tout en réduisant l’empreinte carbone de notre production.

Vélo électrique Made in France : tout savoir sur ce marquage

Badge made in France.

Dans l’Union européenne, l’origine d’un produit est déterminée selon les règles d’origine non préférentielle (ONP) définies aux articles 59 à 63 du code des douanes de l’Union (CDU) et dans les règlements associés. Pour mieux comprendre ces règles, nous vous recommandons le Guide de l’origine non préférentielle rédigé par la Douane française.

Pour définir cette ONP, il est essentiel de connaître précisément la séquence des étapes de fabrication, les pays impliqués dans la production (que ce soit par la fourniture de composants ou la réalisation d’opérations), le coût des différents composants, ainsi que le prix départ usine du produit fini.

Lorsqu’un produit, comme un vélo à assistance électrique (VAE), implique plusieurs pays dans sa fabrication, le CDU stipule qu’il est considéré comme fabriqué en France s’il y subit sa dernière transformation substantielle, à savoir son assemblage. Cependant, cette condition seule ne suffit pas. L’une des deux règles primaires suivantes doit également être respectée : la règle du changement de position tarifaire ou celle des 45% de valeur ajoutée.

Le changement de position tarifaire

Pour être considéré comme Made in France, le vélo électrique assemblé doit avoir une position tarifaire (les quatre premiers chiffres du code douanier) différente de celle des pièces non fabriquées en France qui le composent. Avec la position 8711 pour un VAE, c’est généralement le cas. Toutefois, dans le cas particulier d’un vélo électrique, les pièces non originaires doivent aussi avoir une position tarifaire autre que 8501, 8507 et 8714. Cela inclut des éléments essentiels comme le moteur (8501), la batterie (8507), mais aussi le cadre, la fourche, les jantes, le pédalier, les freins, la selle et bien d’autres composants relevant de la position 8714. Si l’un de ces éléments n’est pas fabriqué en France, la règle du changement de position tarifaire n’est pas applicable, rendant cette option presque impossible à satisfaire.

Les 45% de valeur ajoutée

Pour se conformer à cette règle, la valeur ajoutée par l’assemblage, et éventuellement l’incorporation de pièces fabriquées en France, doit représenter au moins 45% du prix départ usine du vélo électrique. C’est cette règle qui est généralement utilisée pour qu’un vélo électrique arbore l’étiquette Made in France.

Les règles résiduelles

À noter que si aucune des règles primaires n’est respectée, il faut se référer aux règles dites résiduelles. Pour un vélo électrique, c’est la règle de la « majeure partie » qui s’applique : le vélo est considéré comme fabriqué dans le pays d’origine de la majeure partie de ses composants. Ainsi, un VAE est fabriqué en France si les composants français représentent la plus grande part, devant celle, par exemple, des composants taïwanais ou chinois. Mais peut-on encore raisonnablement parler de Made in France ?

Le plus souvent, un vélo électrique porte donc le marquage « Fabriqué en France » ou « Made in France » s’il est assemblé en France et si au moins 45% de son prix départ usine provient du coût de l’assemblage et des composants fabriqués en France.

Le vélo électrique Eclair garé sur le pont Bir Hakeim à Paris avec la Tour Eiffel dans le fond

45% de valeur ajoutée en France, ça peut paraître faible et pourtant aujourd’hui, seule une infime partie des vélos commercialisés peuvent revendiquer ce label Made in France. Attention au « Frenchwashing » !

Qu’en est-il pour Eclair ?

Eclair, c’est d’abord un cadre fabriqué en France. À Auxelles-Bas, près de Belfort, le Groupe CITELE usine les pièces en fonderie d’aluminium produites en interne, puis les assemble avec des tubes en acier chromoly étirés par Osborn Metals à Longueville, en Seine-et-Marne. Enfin, le cadre est peint par Technocoat à Chassieu, dans la région lyonnaise.

Notre batterie écoresponsable, conçue par PYMCO à Ivry-sur-Seine près de Paris, est fabriquée à Cluses, en Haute-Savoie.

Le logiciel eBikeOS est développée par eBikeLabs à Grenoble.

Dans la Loire, les jantes et les rayons sont fabriqués par Mach1 à Marclopt, tandis que les garde-boue sont produits à Saint-Étienne par Stronglight.

Pour une meilleure protection contre le vol grâce au tracking GPS, nous utilisons un module de connectivité fabriqué par Velco près de Nantes.

Au final, plus de 60% de la valeur ajoutée de notre vélo électrique est française et près de 10% supplémentaires proviennent de fabricants européens.

Et bien sûr, Eclair est assemblé en France, par l’Usine à Vélo, à Villeurbanne.

Carte de France avec les villes des fournisseurs d'Eclair
  • 60% de valeur ajoutée française
  • Villeurbanne Assemblage en France à

En choisissant Eclair, vous soutenez une nouvelle filière de startups et PME françaises qui investissent dans le vélo et vous réduisez votre empreinte carbone.

Vue du velo Eclair de 3/4 avant.

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